La tension entre le frère et la sœur est palpable. C’est le moment de reprendre la parole et de brièvement résumer ce qui vient d’être dit. Je reprends les propos de Martine : si je comprends votre ressentiment vous avez l’impression de n’avoir jamais compté après de vos parents et ensuite vers Kévin : vous dites que votre sœur est insensée. Les deux parlent en même temps sans s’écouter. Je laisse quelques instants, chacun voulant me convaincre de son bon droit.
Je prends la main et leur demande à tous deux comment ils souhaitent poursuivre… Le silence s’installe. Martine les larmes aux yeux dit simplement. J’aimerai que tu comprennes que depuis toujours j’ai eu l’impression que je comptais moins que toi. Tu peux l’ accepter tel quel, sans que j’ai besoin de me justifier ?